Théorème de Cantor Bernstein
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Mmathtous dernière édition par
Bonjour à tous,
Depuis un certain temps, une question me taraude, à laquelle je n’ai pas obtenu à ce jour de réponse.
Dans l'ouvrage d'Arnaudiès et Fraysse, Cours de Mathématiques-1, Algèbre, page 59, édition de 1990, je trouve ceci :
Je cite :
CitationThéorème II.3.10 (Bernstein (1), 1897)
Soit A et B deux ensembles. S’il existe une injection f : A → B et une
injection g : B → A, alors A et B sont équipotents.Démonstration :
Soit B’ = f(A) et A’ = g(B). On pose (en convenant que
(g o $f)^{<0>}$ = IdAId_AIdA, (f o g) $)^{<0>}$ = IdBId_BIdB ) :X = U (g o $f)^{< n >}$ (A \ A’) , Y = U (f o $g)^{< n >}$ (B \ B’) .
Alors X ⊂A et Y⊂B ; si x∈A \ X, à fortiori x ∈A \ (A \ A’) = A’ , donc x est
l’image par g d’un unique z ∈B. Posons : si x ∈X, φ(x) = f(x) ; si x ∈A\ X,
φ (x) = l’unique z ∈B tel que g(z) = x. On a ainsi défini une application
φ: A → B . De même on définit Ψ : B → A par Ψ (x) = g(x) si x ∈Y et
Ψ (x) = l’unique z ∈A tel que f(z) = x si x ∈B \ Y . On contrôle facilement que
Ψ o φ = IdAId_AIdA et que φ o Ψ = IdBId_BIdB , donc φ et Ψ sont des bijections réciproques l’une de l’autre , et A est bien équipotent à B .Fin de citation.
De plus, en bas de page, on a la note suivante :
(1) Bernstein (Serge) : Mathématicien russe (1880-1968), né à Odessa, auteur notamment de
travaux sur l’approximation des fonctions continues.Qui laisse à penser une confusion avec Félix Bernstein.
Citation
On contrôle facilement que
Ψ o φ = IdAId_AIdA et que φ o Ψ = IdBId_BIdB , donc φ et Ψ sont des bijections réciproques l’une de l’autreOr, je ne parviens pas à établir cela. Pire, en démontrant le th de C.B avec la même méthode, il me semble, sauf erreur de ma part, avoir trouvé des contre-exemples où φ et Ψ sont bien des bijections, mais pas réciproques l’une de l’autre.
J’attends donc une aide de votre part : qui se trompe et où ?
Merci d’avance.
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Mmathtous dernière édition par
Up !
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Mmathtous dernière édition par
Bon, tant pis.
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OOstap_Bender dernière édition par
Ne te décourage pas, j'ai toujours l'intention de m'y coller, mais ce genre de problème nécessite un rien de calme pour pouvoir se mettre la cervelle au court-bouillon.
Il est clair qu'Arnaudies - avec tout le respect que je lui dois - se fiche du monde dans sa rédaction avec son "On contrôle facilement ".
Je n'ai pas l'impression qu'il y ait de grosses difficultés, mais il faut se goinfrer tous les cas.À suivre ?
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Mmathtous dernière édition par
Merci en tout cas de t'y atteler.
L'un de ces contre-exemples dont je parle se situe [ ici ](http://mathtous.perso.sfr.fr/articles/Cantor Bernstein.pdf " ici "), bas page 5 du fichier pdf.
Mes questionnements sont donc :- ai-je bien utilisé la même méthode que celle décrite chez Arnaudiès ?
- mes contre-exemples sont-ils bien conformes à cette méthode ?
- ai-je commis une erreur dans ces contre-exemples ?
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Mmathtous dernière édition par
Huppe !
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Mmathtous dernière édition par
Personne ?