Arithmétique démonstration
- 
					
					
					
					AAndré mathis dernière édition par
 Bonsoir, 
 Je travail sur mathtraining et y a un bout de démonstration que je n'arrive pas à comprendre. Je vous cite ce qui est écrit ( en sachant que l'on veut démontrer que si un élément a est inversible modulo n alors a élevé à la puissance n'importe quel entier strictement inférieur à l'ordre multiplicatif de a modulo n est différent de tout autre a élevé à la puissance n'importe quel autre nombre strictement inférieur à l'ordre multiplicatif de a modulo n
 Proposition 3 
 Si (a,n)=1, les nombres a^0,a^1,a^2,…,a^(on(a)−1)sont distincts deux à deux modulo n.Démonstration 
 On procède par l'absurde. Supposons avoir i,j∈{0,1,…,on(a)−1}
 distincts tels que ai≡aj(modn). On peut sans perte de généralité supposer que i>j. Vu que a est inversible modulo n, on peut multiplier les deux membres par a^(−j)pour obtenir a^(i−j)≡1(modn).
 Il s'agit là d'une contradiction, car nous avons trouvé un exposant (i−j) non nul et inférieur à on(a)qui donne 1modulo n.
 Je n'arrivais pas à comprendre comment à la fin on peut parler de i-j comme si c'était une simple puissance alors a^(-j) est juste un symbole pour exprimer l'inverse de a^(-j) parce que dans les faits a^(-j) c'est même pas un entier. Merci d'avance. 
 Bonne soirée.
 
- 
					
					
					
					mtschoon dernière édition par mtschoon  
 @André-mathis , bonjour, Tu as écrit "a^(-j) est juste un symbole pour exprimer l'inverse de a^(-j)" 
 Je pense que tu as fait une faute de frappe et que tu as voulu écrire :
 "a^(-j) est juste un symbole pour exprimer l'inverse de a^(j)"Je comprends ton soucis, car les notations utilisées prêtent à confusion (et il ne faut pas les prendre au premier degré ) Il faut que tu reviennes à la définition même de Z/nZZ/nZZ/nZ Je trouve beaucoup plus clair (ce qui n'est pas le cas dans ce que tu indiques) d'écrire différemment les éléments de ZZZ et les éléments de Z/nZZ/nZZ/nZ. Z/nZZ/nZZ/nZ est l'ensemble de classes d'équivalence de la relation d'équivalence de ZZZ définie par : 
 x≡y [n]x \equiv y \ [n]x≡y [n] si et seulement si x=y+knx=y+knx=y+kn, avec k∈Zk\in Zk∈ZLes classes d'équivalence (c'est à dire les éléments de Z/nZZ/nZZ/nZ) peuvent se noter 0˙\dot 00˙, 1˙\dot 11˙, 2˙\dot 22˙ etc 
 Ainsi :
 Z/nZ={0˙,1˙,2˙,...,(n−1)}˙Z/nZ=\lbrace\dot 0,\dot 1,\dot 2,...,\dot {(n-1)\rbrace}Z/nZ={0˙,1˙,2˙,...,(n−1)}˙Par exemple, dans Z/10ZZ/10ZZ/10Z, on obtient : 3˙×7˙=1˙\dot 3 \times \dot 7=\dot 13˙×7˙=1˙ L'inverse de 3˙\dot 33˙, noté (3˙)−1(\dot 3)^{-1}(3˙)−1, vaut 7˙\dot 77˙ d'ou : 3˙×(3˙)−1=3×7˙=1˙\dot 3 \times (\dot 3)^{-1}= 3 \times \dot 7=\dot 13˙×(3˙)−1=3×7˙=1˙ Je te conseille les consulter la totalité de cet article que je te mets en lien et en particulier les paragraphes 3.2.2, 3.3.1 et 3.3.2 http://math.univ-lyon1.fr/~lass/anicoursarithbanal.pdf Bonnes réflexions.