C
Bonjour,
Je suis également en pleine orientation. Déjà en seconde, j’étais indécis sur le choix de la filière du bac. Formaté pour la L . . . je suis parti en S, un peu poussé par mon père et le personnel encadrant du bahut faut dire. Je ne suis pas trop brêle en matières scientifiques, alors ça roule qd même.
Après la S, les possibilités d’orientation sont tellement vastes qu’on ne sait plus que choisir. La majorité de la classe part en médecine apparemment. 50% de la population française sera médecin à ce rythme. :rolling_eyes:
Pour ma part, je file en droit, enfin, si tout va bien. Il faudra faire un reset maths, reset Phys Chimie et SVT . . . Et bizarrement, à l’approche du choix définitif, j’ai peur de le regretter . A croire que j’ai pris goût à ces saloperies d’équations .
D’après ce que j’ai compris le jour de la porte ouverte de la fac, ce sont les ES et S (plus pour longtemps) qui s’en sortent le mieux, alors qu’au programme, plus un pet de maths ou autres sciences : C’est droits, langues à outrance et même cours de droit en langue étrangère (ça fait flipper).
Le pire dans tout ça, c’est que . . . sorti de là, je ferai quoi ?
On ne doit pas être les seuls indécis.
En ce qui te concerne, la prudence des profs est compréhensible, mais les centres d’orientation ne pourront jamais t’aiguiller qu’en fonction de tes propres souhaits. Et ce sont justement ces souhaits qui nous font défaut. On a tout simplement du mal à se projeter dans un métier. On connaît trop peu en quoi ça consiste, on sait juste ce qu’on ne veut pas faire, ce qui nous attire pas.
Essaie cet été de faire un stage ou un intérim dans une grosse boite pour te faire une idée du boulot d’ingénieur, d’informaticien, de statisticien etc …
Je l’ai fait, ça donne une idée du job : Les mecs sont bien plus souvent dans la merdasse du quotidien que dans la théorie . . . qui m’a semblée plutôt inexistante d’ailleurs. C’est plus de la gestion dans tous les domaines : organisation, réunions, déplacements, gestion personnel, stages, planning, congés et entre deux quelques prbls techniques ou emmerdes en tout genre. Comme tu le dis, c’est assez terre à terre, du concret basique, mais ça peut plaire. J’ai trouvé ça bien, les journées passent vite.
J’ai visité aussi un bureau d’étude qui bosse pour l’automobile, ça ne m’attire pas du tout. Ou alors, faut superviser tout ça parce que rester assis toute la journée devant son grand écran, la main sur une grosse boule (qui sert de souris), bof et rébarbatif. Mais ça peut plaire.
Je crois qu’il est possible aussi de s’orienter vers des métiers d’ingénieur (techniques) et travailler quand même dans la recherche par la suite : CNRS ou dans les centres de recherches des grosses entreprises par ex. Si c’est le coté terre à terre de l’industrie que tu veux éviter, ce serait peut-être ton truc.
Mais tant que tu doutes à ce point, mieux vaut une filière qui ventile large et qui te permette de reporter à plus tard l’orientation précise. Je ne ferais aucune proposition bien sûr.
On se retrouvera peut-être dans un an ou deux en licence poterie ou master pyrogravure, qui sait ? Ton mini PC sous le bras, moi le code pénal en poche mais toujours aussi hésitants . . . poterie ou pyrogravure ? :rolling_eyes: On s'refait pas !
Bon, cmonumouramoi . . . Bonne chance !